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Du vert et encore du vert...


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Le plus grand département français.

Nouveautés sur le site ?

    

  • j'ai supprimé la possibilité pour vous de laisser des commentaires trouvant que la dernière rubrique "livre d'or" faisait double emploi ;
  • j'ai ajouté un diaporama au paragraphe de Dégrad des Cannes.

Le saviez-vous ?

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Les hommes ont fait 3 pays du plateau des Guyanes :
  • le Guyana, capitale : Georgetown. Occupée par les Hollandais de 1621 à 1791, elle devient la "british Guiana" en 1814. D'abord déclarée "autonome" en 1953, elle obtient l'indépendance en 1966 ;
  • le Surinam, capitale : Paramaribo. A l'inverse de Guyana, il est d'abord occupé par les Anglais de 1621 à 1667, puis par les Hollandais jusqu'en 1975 ;
  • la Guyane française, chef-lieu: Cayenne. Les Français occupent la Guyane depuis la fin du 17ème siècle. Elle devient un D.O.M (Département d'Outre Mer immatriculation "973") en 1946.
Le climat est équatorial.
Toute l'année, la température reste constante, en moyenne 26 °C et il  fait jour d'environ 6 h 15 à 18 h 30.
La Guyane ne connaît pas d'hiver, mais une succession d'étés plus ou moins pluvieux :
  • saison sèche de juillet à début décembre.
  • on enchaîne sur une petite saison des pluies jusqu'à la fin février.
  • puis arrive le "petit été de mars".
  • lui succède enfin la grande saison des pluies, d'avril à juin.
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  • 1/5ème de la métropole, 90 000 km2 dont 90 % du territoire est occupé par la forêt tropicale primaire, c'est-à-dire non exploitée par l'homme ;
  • environ 220 000 habitants ;
  • GMT - 3, décalage horaire avec la métropole : - 5 heures en été.
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Dégrad des Cannes

Situé dans l'estuaire du fleuve Mahury, ce port d'intérêt national accueille environ 90% des échanges maritimes du département . Pour maintenir les activités économiques et permettre aux navires d'accoster, le chenal d'accès du port est dragué en permanence pour limiter son envasement.



En suivant le chenal de 15 km, on trouve la marina très sommaire, loin de tout mais tranquille. Personne de la marina sur place, nous sommes accueillis chaleureusement par Michel du voilier Julie et Gilles et Patricia du voilier Silalune.
Nous prenons tout de suite la place laissée libre par Sea You que nous venons de croiser à l'embouchure et qui font route sur les îles du Salut.
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Cliquez pour agrandir l'imageIci, une voiture est indispensable, Cayenne est à 15 km.
Parfois, les bateaux bougent beaucoup à quai. Fitou est à amarré à couple de Daam dour, plus pratique pour débarquer.
Une de nos priorités, une bonne annexe semi-rigide que nous n'avons pas prévu au début du voyage...

Les formalités sont très rapides. Michel nous dépose à 2 km à la Chambre de Commerce et d'Industrie de la Guyane pour régler la marina puis la douane où nous faisons tamponner les passeports. L'accueil est agréable.




Quelques jours après notre arrivée, William qui vit avec sa femme Rachel sur leur voilier à la marina, nous propose gentiment un après-midi découverte cayak sur un petit lac. Ce sport est physique et ce n'est pas si facile d'avancer tout droit !
Dimanche 6 octobre, nous nous inscrivons à une sortie canoë et cayak sur le lac Pali. Après quelques kilomètres de piste, nous arrivons à un "dégrad", débarcadère, et commençons une balade un peu sportive de 2 bonnes heures. Le niveau d'eau est bien bas. Dommage, il manque peu de jours pour que les nénuphars soient en fleurs.




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Vendredi 11 septembre, Alizé nous rejoint pour 3 semaines, ce sera le tour d'Aurélien en novembre à Trinidad Tobago. Toujours beaucoup d'émotion à son arrivée. Il fait très chaud et c'est la meilleure période.  Nous sommes à une dizaine de kilomètres des plages mais toujours pas les eaux claires ! Cela commence à nous manquer...


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Quant à la petite famille à bord de Fitou, que dire sinon que la nourriture ne doit pas être au top, la preuve en est que les enfants perdent leurs dents et cela nous attire un passage de souris sur Daam dour... Tous les matins, Christophe emmène ses poubelles, la réputation des bretons n'est plus à faire !


Un matin, mauvaise nouvelle au mouillage, trois annexes ont disparu dans la nuit. Elles ont été volées et retrouvées sans leur moteur ! Et c'est souvent toujours pareil, on remonte et on cadenasse tous les soirs le dinghy et "un" soir, on ne le fait pas...

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Les amis de nos amis sont nos amis ! Nous faisons la connaissance de Carole, Patrick et leur fils Robin, une famille adorable qui nous ouvrira sa porte un dimanche après-midi. Ils cultivent des tomates et nous font faire une petit tour de leur propriété. Si vous êtes dans le coin, allez les voir sur le marché de Cayenne.
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A charge de revanche sur Daam dour avec pour dessert, les fabuleuses crêpes de Christophe. Et non, Carole, tu n'auras pas la recette du caramel...

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Domi au cours pratique



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Alizé prend de jolies couleurs et dévore le livre "Papillon". Pendant ce temps là, Domi réussira son permis côtier avec un sans faute ! Il n'est pas nécessaire d'avoir ce permis pour un voilier mais obligatoire pour le moteur de 15 CV de notre future annexe.

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Parfois, nous apercevons de magnifiques ibis rouges qui doivent leur couleur à leur alimentation en crabes et crevettes.

La GUYANE
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Cayenne


Cayenne était autrefois qualifiée d'île : entourée à l'ouest par la rivière de Cayenne, à l'est par le Mahury et séparé du continent par la rivière du "Tour de l'île".
Ici, c'est un avant goût des Antilles, de très jolies maisons créoles restaurées et à restaurer, les grandes avancées de toiture pour se protéger du soleil et de la pluie.




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Trois fois par semaine se tient le marché très animé, l'occasion de découvrir de nouvelles espèces de fruits et légumes.


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La GUYANE
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Le sentier du Rorota


A quelques kilomètres de Dégrad des Cannes, 2h30 de balade sur un sentier bien entretenu avec de très jolis paysages. Nous voyons nos premiers paresseux en haut des arbres et une matoutou en pleine nature.



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un pied de cacao avec
ses fruits appelés cabosses

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une Matoutou

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bambous

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Le paresseux, 2 de tension ! Il porte bien son nom, suspendus aux branches, parfois on a la chance de les voir "bouger" avec lennnnnnnnnteur. Il descend rarement à terre sinon pour déféquer (il a intérêt à anticiper...) ou traverser les routes. Incapable de se tenir debout, il doit ramper sur le sol.

La GUYANE
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Cacao


Cette petite ville est réputée pour son marché dominical très fréquenté et son musée fantastique,  "le Planeur Bleu".


Cliquez pour agrandir l'imageLes Hmongs, originaires de Chine du Nord, ont servi en 1954 dans les rangs de l'armée française à la bataille de Dien Bien Phu puis sous les ordres de l'armée américaine pendant la guerre du Vietnam en 1962. Ils furent persécutés car considérés comme traite par les communistes qui en 1975 avaient pris le pouvoir au Laos. Le départ des français et américains obligèrent les Hmongs à s'enfuir en Thaïlande. L'exode au travers de la forêt tropicale les amena sur les côtes d'où ils s'embarquèrent sur des navires vétustes. Souvenez-vous, il s'agissait des "boat people"...
Ils furent accueillis aux Etats-Unis et en France. En 1977, une centaine de familles arrivent en Guyane d'un camp de Thaïlande où on leur propose de s'installer au lieu-dit "Cacao", une clairière de 12 ha  où ils pourront se consacrer à l'agriculture.
Aujourd'hui, ils y produisent une grande partie des fruits et légumes consommés en Guyane.


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Depuis le temps que nous voulions voir un pied d'ananas, c'est chose faite.  Ils sont délicieusement sucrés. Sa multiplication se fait par rejet ou en replantant immédiatement la couronne de feuilles qui orne le fruit, l'ayant détachée à la main par rotation. Les premiers fruits arrivent 15 à 18 mois plus tard. L'ananas ne produit plus après 2 ou 3 ans. Sa pulpe contient un ferment : la broméline qui facilite la digestion des graisses, attendrit la viande crue et calme les douleurs dentaires.




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le cacao

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oseille

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concombre piquant

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broderies artisanales

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L'artisanat Hmong est essentiellement consacré à la broderie dont les motifs représentent des scènes historiques ou la vie quotidienne des villageois. De nombreuses tables nous invitent à nous régaler d'une soupe garnie, de nems et autres spécialités.


Cliquez pour agrandir l'imageLa visite dominicale incontournable à Cacao, le musée "le planeur bleu" qui doit son nom à une race de papillon. Son fondateur Philippe Sollers est un passionné qui anime avec brio une présentation sur les insectes et mygales de Guyane qu'il affectionne tout particulièrement. Il sort de ses vivariums scorpions, araignées pour nous les faire découvrir de plus près et nous ôter les idées reçues. Cet instituteur exerçant à Cacao depuis 25 ans nous ferait presque regretter les bancs de l'école tellement sa visite commentée est passionnante.

Admirez le papillon à la ressemblance d'un coucher de soleil... Sur cette photo, on voit les recto et verso d'un Morpho dit "grand planeur".



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Philippe Sollers nous montrant
la gentillesse d'une Matoutou

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je peux le faire !




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Cliquez pour agrandir l'imageLa chouette est le prédateur de l'oiseau qui lui même l'est du papillon. Alors, on se fait passer pour chouette pour rester en vie.
Cliquez pour agrandir l'imageEt celui ci où on peut lire des chiffres sur ses ailes.
Cliquez pour agrandir l'imageAdmirez la couleur des ailes du criquet que l'on différencie de la sauterelle grâce à ses antennes qui sont trapues et courtes.
Cliquez pour agrandir l'imageEt bien sûr, la mygale !
Le venin des mygales guyanaises est redoutable pour les petits animaux mais peu dangereux pour l'homme. La matoutou pouvant atteindre 8 cm, avec le bout des pattes orangé est inoffensive. Elle est très friande de cafards, peut-être une solution pour certains voiliers ?
Il y a aussi l'araignée crabe, la plus grosse au monde avec une taille maxi dépassant les 30 cm d'envergure ! La femelle peut vivre 25 ans, un record. Elle n'est pas mortelle mais ses crocs sont capables de traverser une paire de chaussures... Si on ne les touche pas, elles n'attaquent pas.
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La guêpe Pepsi a besoin de la mygale pour se reproduire.  Pouvant atteindre 8 cm de long et 15 cm ailes déployées, elle ne tue pas sa proie mais la garde en vie, paralysée par son venin.
Puis elle pond, à l'intérieur même de la mygale, une larve qui va se nourrir de l'araignée... Même la plus grosse mygale du monde n'est pas épargnée !



La GUYANE
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Les chutes de Fourgassié


Situé à 30 km de Cayenne, c'est une balade sympa mais attention à l'état de la piste pas très praticable avec une voiture... 
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Nous ne sommes pas trop rassurés sur le petit sentier, nous marchons en file indienne avec Domi en éclaireur. Moi qui est la frousse des serpents, je communique ma peur à Alizé qui n'arrête pas de dire "on peut encore faire demi-tour". Nous arrivons aux chutes que nous appellerons plus tard "la chute d'Alizé". Pourtant munie de chaussures à crampons, elle fait une belle glissade avec réception sur le dos, sa tête frôlant deux marches naturelles. Il y a une bonne étoile quelque part et nous avons eu très très peur pour elle. (Les 2 photos sont prises avant la chute.)

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Les îles du Salut

Ces îles à 14 km au large de Kourou furent qualifiées "îles du Diable" par les premiers navigateurs qui firent souvent les frais de leurs côtes rocheuses et du fort courant entre les trois îles.
Depuis 1965, elles appartiennent au Centre Spatial Guyanais et sont évacuées le jour et la veille d'un lancement d'Ariane.

L'expédition de Kourou de 1764
A l'issue de la guerre de 7 ans contre l'Angleterre, la France perd de nombreuses colonies. Le Duc de Choiseul choisit la Guyane pour faire venir 12000 européens afin d'assurer la défense et la mise en valeur des terres françaises. Non préparés à affronter une traversée de l'Atlantique, abandonnés sur des terres mal drainées et dans des conditions déplorables, plus de la moitié des arrivants va périr. Les autres sont rapatriés ou vont échapper aux maladies grâce à leur fuite aux "îles du diable", rebaptisées, à cette occasion "îles du Salut" car elles étaient le salut de la colonie.
La plus vaste des  îles devint "Royale" en l'honneur du roi, la seconde, "St Joseph" parce que que l'expédition était placée sous la protection de ce Saint, la dernière conserva son nom d'origine "du Diable".



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Nous partons de Kourou sur la navette catamaran, nous y retournerons avec Daam dour en quittant la Guyane. Au bout d'une heure, nous arrivons à l'île Royale puis débarquons sur l'île St Joseph que nous avons trouvée plus sauvage et plus belle, un avant-goût des Caraïbes.



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En 1850, la France décida sous la pression de la bourgeoisie "d'assainir" les ports de Brest, Rochefort et Toulon dont les pénitenciers étaient surpeuplés. L'abolition de l'esclavage en 1848 ne donnait plus une main d'oeuvre bon marché aux colonies. En optant pour la déportation des condamnés en Guyane, le gouvernement pensait satisfaire les besoins économiques et à moyen terme, oeuvrer à sa colonisation.
Leur nombre : 67000 en Guyane dont 913 femmes. Trois catégories de bagnards :
  • les transportés, criminels de droit commun,
  • les relégués, petits délinquants multirécidivistes, ayant accompli leur peine en métropole,  ils sont exilés au bagne pour le restant de leurs jours,
  • les déportés, les prisonniers politiques exantés de travaux forcés, seule une amnistie pouvait mettre fin à la déportation sur l'île du diable.
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l'île St Joseph

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piscine des bagnards
au fond, l'île du diable
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hôpital militaire
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vue sur l'île St Joseph
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un agouti

l'île Royale
  • En 1895, le Capitaine Dreyfus fut le premier déporté politique sur l'île du diable. Il y résida 4 ans, fut gracié en 1899 et réhabilité 7 ans plus tard.
  • Les aventures de René Belbenoît furent plagiées par un autre détenu, Henri Charrière au surnom devenu célèbre "Papillon". Grâce à Hollywood et Steve McQueen, les fausses mémoires de Papillon continuent à se vendre alors que les récits authentiques de Belbenoît menacent de sombrer dans l'oubli.
  • Guillaume Seznec y fut transféré en 1928.



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Le centre spatial de Kourou


Réservation obligatoire pour cette visite passionnante et gratuite (rare) de 3 heures. Une entrée au musée de l'espace l'après-midi complète bien la journée.
Le prochain lancement est prévu le 30 septembre vers 19h06 heure de Guyane (ajouter 5 h pour la métropole). Pour suivre en direct le tir, connectez-vous à www.arianespace.com
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On dit "lanceur" et non "fusée" Ariane, le terme fusée étant du domaine militaire. Sur la photo du lanceur, on aperçoit Alizé au pied de cette maquette à l'échelle 1 c'est à dire grandeur nature.
Le lanceur assemblé arrive sur les rails tiré par un petit camion de 550 CV qui avancera à 4 km/h pour bouger les 2000 tonnes ! Sur la photo de droite, au fond, c'est ce qui sert d'échappement lors d'un tir, un château d'eau attenant déversera son mur d'eau. Nous avons vu des vidéos, c'est impressionnant !


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Le guide nous dit que la salle de lancement, c'est comme le commandant de bord et la salle Jupiter, la tour de contrôle. 

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Moteur Vulcain
Sur Ariane 5, le premier moteur qui s'allume, c'est lui. Il propulse le corps central du composite inférieur. C'est le composant le plus complexe du lanceur. Il pèse 1650 kg et développe une puissance de 16000 chevaux !

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l'îlet la Mer

Située à l'embouchure du Mahury, elle abritait à partir de 1776 les lépreux de Cayenne. Puis en 1852, on y ouvre un pénitencier parmi un des premiers bagnes de Guyane. En 1923, elle fut louée pendant dix ans par la femme d'un bagnard dénommée Duez qui avait détourné une milliard de francs des biens de l'église et en fit une ferme modèle se faisant obéir de 20 forçats. 

En 1981, l'institut Pasteur y élève des singes "Saïmiris" pour élaborer un traitement antipaludique. En 2001, elle fait partie des îlets de Rémire affectés au Conservatoire du littoral. Ouverte au public depuis 2008, elle devient une balade favorite pour y retrouver ses  merveilleux petits singes peu farouches.


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Fitou largue les amarres de Daam dour et nous emmène tous les trois y passer une très agréable journée. Les fonds n'étant pas importants, le mouillage est assez loin du débarcadère et Christophe doit faire plusieurs tours pour nous débarquer, le casse-croûte avec...



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Ces petits singes n'hésitent pas à vous monter sur le dos pour chercher une friandise par dessus votre épaule, tellement légers, on ne les sent même pas. L'île est très boisée et le sentier qui en fait le tour est agréable par cette chaleur.


recto


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verso

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une jolie Matoutou


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le sentier de St Elie


Nous partons à Sinnamary à 120 km de Cayenne pour passer notre première nuit en carbet...



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Il fait si chaud qu'on finirait par faire une petite sieste si on s'écoutait ! L'endroit est retiré de toutes habitations, nous voyons les papillons Morpho virevolter, des éclairs bleus métalliques, quelques singes, des iguanes et de jolis oiseaux colorés. Après déjeuner, nous partons faire cette randonnée bien balisée à condition de ne pas louper le premier panneau... Dans un verger d'agrumes abandonné, nous cueillons quelques pomelos, la consommation des fruits sur place y étant autorisée.

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Après presque 4 heures de marche et quelques ondées passagères, nous rentrons au carbet communal mis gracieusement à la disposition du public. Une fois les hamacs installés, Domi nous allume le feu pour le barbecue, les lucioles commencent à voler et les moustiques aussi ! A 20 h, tout notre petit monde est couché car nous devons partir tôt le lendemain pour assister au spectacle que donnera la Patrouille de France à Cayenne. Nous dormons tous d'un oeil car il n'y aura pas de calme dans la nuit...

La GUYANE
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La Patrouille de France 


C'est la première fois que la "PAF" vient en Guyane. Pour le 75ème anniversaire de l'Armée de l'Air, elle fait une tournée en passant dernièrement par le Brésil. Pour l'occasion, la base aérienne de Cayenne-Rochambeau ouvrait ses portes au public pour la matinée.






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Les 8 pilotes prennent place dans leur avion assistés de leur mécanicien.
Puis ils entament leurs séries de figures dans le ciel à nous couper le souffle
tellement ils se frôlent. Ici, pas le droit à l'erreur... Quel spectacle grandiose  !
Allez sur le site http://patrouilledefrance.com, tout y est très bien expliqué.

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Parmi eux, une femme, le commandant Virginie GUYOT,
"charognard 2009" qui deviendra leader de la Patrouille en 2010.
Chapeau bas !!


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Bon, ça marche comment déjà ?

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La GUYANE
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Lancement Ariane 5 !

Cette année, c'est le 5ème tir sur les 7 prévus, le 6ème annoncé pour fin octobre.
A son bord, deux satellites :
  • Amazonas 2, un satellite de services de télécommunication qui couvrira les 2 Amériques, durée de vie estimée, 15 ans, masse du satellite au lancement, 5465 kg ;
  • COMSATBw1, un satellite d'applications militaires de communication pour l'armée allemande, même durée de vie, masse au lancement, 2438 kg.

La chance nous sourit... Prévu au départ le 29 septembre, le lancement est reporté à ce soir, jeudi 1er octobre. Deux bonnes heures avant, nous sommes sur le site "Carapa" à environ 12 km d'Ariane pour contempler au loin le complexe du Centre Spatial. Viens le décompte à rebours et Ariane s'arrache dans une gerbe de feu et commence son ascension vertigineuse. Nous n'avons pas voulu prendre la photo au décollage pour profiter pleinement du spectacle. C'est fabuleux ! Quelques secondes après, nous entendons le grondement du décollage. Sur un écran géant, nous étions en direct avec la salle Jupiter.

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Sur la photo de droite, Ariane 5 est devenue une étoile située à gauche de la Lune
    

5, 4, 3, 2, 1 allumage... décollage ! Ariane quitte la terre !

Un peu de lecture, chronologie d'un lancement :
  • J-30 : début de l'assemblage
Construits en Europe, l'étage principal et les éléments de la partie supérieure d'Ariane 5 arrivent en bateau à Kourou où ils rejoignent les deux propulseurs à poudre (boosters) assemblés sur place. L'ensemble est dressé sur la table de lancement. Le cerveau (case à équipements) est ensuite intégré sur l'étage principal, puis le satellite est enfermé dans la partie supérieure du lanceur (coiffe) afin de le protéger pendant la traversée des couches denses de l'atmosphère.
  • J-1 : transfert d'Ariane 5 sur sa zone de lancement
  • J-0 : chronologie finale
Ariane 5 fait le plein ! 189 tonnes d'oxygène et d'hydrogène liquides. Le compte à rebours peut commencer...
  • H0 allumage moteur vulcain (la base du lanceur)
  • H0 + 7 secondes : allumage boosters, les 800 tonnes d'Ariane s'arrachent du sol Guyanais
  • H0 + 2 minutes : largage des boosters, Ariane 5 est à 65 km d'altitude
  • H0 + 3 minutes  : éjection de la coiffe, Ariane est sortie de l'atmosphère
  • H0 + 9 minutes  : séparation de l'étage principal à 170 km d'altitude, allumage du moteur de l'étage supérieur
  • H0 + 27 minutes  : le premier satellite est libéré à plus de 9km/seconde !
  • H0 + 32 minutes  : séparation du 2ème satellite
Mission accomplie !


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Alizé se fait une joie de discuter avec une partie de l'équipe de mécaniciens de la Patrouille de France.


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Le lendemain, quasiment à la même heure, Alizé décolle dans l'avion qui la ramène sur Paris. Comme à chaque fois, une déchirure... Nous rentrons tous les deux sur Daam dour et scrutons le ciel pour apercevoir l'avion d'Air Caraïbes. Lizout nous dira avoir vu à terre un signal lumineux, Domi avait pris la torche et balayé le ciel pour lui dire au revoir...
Les 3 semaines auront passé trop vite. Consolation, Aurélien arrive dans un mois...

Nous avons prévu de larguer les amarres mardi 6 octobre pour les îles du Salut puis le Suriname, nous avons nos visas.
Le site est un gros boulot ! N'hésitez pas à retourner sur des rubriques que je modifie et complète au fur et à mesure. Vos encouragements sur le "livre d'or"  nous vont droit au coeur, encore merci. J'avoue que parfois, j'ai pensé à l'arrêter vu le temps que cela prend... Et puis, ceux qui me connaissent savent que je ne suis jamais satisfaite du résultat de mon travail !

Notre escale en Guyane Française nous a beaucoup plu et avons été chanceux d'y être pour  voir la PAF et le lancement d'Ariane. Attention à la conduite sur les routes où les stops ne semblent pas être assez gros pour les chauffards... Par contre,  la vie y est très chère surtout en arrivant du Brésil : un réal devient un euro ! Les agences qui proposent des formules découvertes n'y vont pas avec le dos de la cuiller. Mieux vaut aller dans le Pantanal au Brésil où là au moins, nous sommes certains de voir des animaux en liberté. Nous ne montrerons pas les photos du zoo guyanais que nous avons visité, les animaux y paraissaient tellement tristes. Il faut dire qu'en Guyane, la chasse est ouverte toute l'année et sans permis ! Il faut bien protéger des espèces appelées à disparaître...
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Un Salut aux îles...

Un problème technique avec notre nouvelle hélice installée à Jacaré nous oblige à reporter au lendemain notre départ. Christophe n'hésite pas à se mettre à l'eau pour nous dépanner une fois de plus avec bouteille de plongée dans un courant très fort et une visibilité nulle ! merci Christophe ! Malgré la météo annoncée par "radio ponton" 20 noeuds de vent, (que je n'ai pas vu sur les fichiers Grib), nous larguons les amarres à 8h sous un temps calme, puis nuageux et sans vent !

Sans avoir pu mettre les voiles, nous mouillons vers 17h dans la baie de Bora Bora à l'île du Diable. Nous sommes à trois voiliers, Fitou, Taz et Daam dour. Il va falloir se réhabituer aux conditions du mouillage mais quel plaisir d'avoir de l'eau plus claire sous la coque.



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Le lendemain, nous débarquons
avec nos annexes sur l'île Royale.





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Vendredi, nous changeons de mouillage pour celui de l'île St Joseph, Bora Bora étant un peu trop rouleur. Et là ! impossible de relever l'ancre. Un grand merci à Zsolt qui se propose de nous aider avec son équipement de plongée. Il la dégage, coincée entre deux gros blocs de rochers, pas trop rassuré car des requins ont été vus dans le coin...

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Nous en profitons pour gratter le 1er bouchain de la coque tartinée de coquillages bien accrochés. Nous descendons sur l'île qui n'a pas la même magie qu'avec Alizé, les couleurs ne sont plus les mêmes. Des tas de rats courent sur la seule plage de coquillages, ce qui ne nous donne plus envie de suspendre les hamacs aux cocotiers... Attention où vous mettez les pieds car des colonies de fourmis manioc déplacent de grosses quantités de feuilles portées bien droites sur leur dos.



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Au cimetière des surveillants, on recense 220 tombes de gardiens, médecins et religieuses. Les bagnards finissaient à la mer de quoi faire proliférer les requins autrefois nombreux et pour cause...

Samedi, vers 6h du matin, le mauvais temps est là. Daam dour en profite pour déraper sérieusement à grande vitesse se rapprochant dangereusement du catamaran "Kappa". Nous remouillons sous une pluie battante et froide avec peu de visibilité. C'est super le mouillage non ?

Je viens d'ajouter plus haut, au paragraphe "Dégrad des Cannes" un petit diaporama sur notre sortie en cayak...




Dimanche à 10h, nous levons la pioche pour Paramaribo au
 

le SURINAME

La GUYANE


mise à jour le jeudi 12 juillet 2012
site mis en ligne le 4 septembre 2008.
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