| | Notre dernière île au Cap Vert |
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La, cela ne m'amuse plus, le pilote automatique ne garde pas son cap.
Nous avons barré pour les 130 miles pendant 24 heures avec des quarts de nuit d'une heure et accompagnés d'un vent glacial.
Il va falloir régler le problème rapidemment pour envisager la traversée. |
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| C'est ici qu'est née et vit "la diva aux pieds nus", Césaria Evora qui enchante le monde avec sa voix et a su si bien faire parler du Cap Vert. |
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Après deux mouillages différents, nous prenons une place à la marina. Nous allons pouvoir nettoyer à l'eau douce Daam dour qui en a bien besoin et préparer notre départ. Le pilote sera vite réparé grâce au professionnalisme de Kai Brossmann, l'un des associés de la Marina. Il nous change le compas défectueux et bonne nouvelle, nous annonce qu'il est encore garantie ! Alain et Domi vont faire plusieurs essais concluants. Nous devons payer la main d'oeuvre de 27 € TTC, tarif très correct malgré tous les "potins" qui circulent sur les prix pratiqués dans cette marina. Dommage qu'il n'y ait pas de sanitaires et que la wifi ne fonctionne pas mais c'est la seule au Cap Vert pour le moment... Les tarifs sont dégressifs à partir de 7 jours et pour Daam dour, nous avons payé 19 € par jour avec électricité. L'eau est en plus et très chère : 200 escudos pour 100 litres !
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Mindelo est une ville très animée, son architecture coloniale est assez bien préservée. Le seul reproche à faire : beaucoup trop de commerces chinois dans lesquels le sourire n'est pas de mise. |
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Nous mangeons beaucoup de poissons, le thon est excellent en carpaccio. |
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| | | daurade coryphène |
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| réplique de la Tour de Belem de Lisbonne |
| | | | Une vérification du gréement s'impose avant le grand saut |
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Domi va très bien et pense déjà à sa traversée... Il est heureux de reprendre la mer. |
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Taravana nous a rejoint le 30, cela fait plaisir de retrouver René et Josie. Pour le dernier jour de l'année, nous avons réservé dans un restaurant avec Freya, Chamicha, Taravana et Lucky Jo, au menu, langoustes grillées... Le service est beaucoup trop long et nous nous pressons pour assister au feu d'artifice. La ville grouille de monde, les voitures défilent en klaxonnant sous les directives de policiers en gilets pare balles. Il est actuellement 10h30 du matin ce 1er janvier et nous entendons toujours de la musique et des klaxons, les Cap Verdiens ont vraiment la forme !
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| Nous vous souhaitons une très belle année 2009 à tous
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Nous avons hâte de quitter Mindelo pour retrouver soleil et chaleur que nous n'avons plus ici et découvrir autre chose. Nous n'avons pas vu cet archipel comme on pensait le trouver et pas entendu non plus les musiciens dans les rues avec des musiques traditionnelles. Deux regrets : ne pas avoir écouté Césaria Evora et découvert l'île de San Antao qui est parait-il magnifique mais la date du départ est déjà arrêtée.
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| La route est tracée : un peu moins de 1600 milles soit presque 3000 km mais à raison de 5 noeuds de moyenne c'est à dire à peine 10 km à l'heure !
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Samedi 3 janvier 2009 : nous sommes prêts, les amis sont avec nous pour nous larguer les amarres. Cela fait chaud au coeur, les yeux sont humides... Nos routes se séparent, Chamicha partira pour les Antilles, Freya attend des pièces et partira pour Salvador de Bahia puis l'Argentine, Taravana pour la Guyanne et Jean Luc sur Lucky Jo reste encore au Cap Vert pour un moment.
Sans avoir vraiment un itinéraire arrêté, il faut savoir se quitter pour que le voyage reste "notre voyage". |
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Partis à 12h30, retour au ponton à 15h15 ! Le pontet sous la bôme qui tient le palan d'écoute de grand voile est sorti de son logement. La bôme étant libre, elle a été arrêtée par le balcon de pied de mat par le halebas de bôme. Tout est tordu ! Nous devons faire demi-tour après 6 miles parcourus pour réparer. Il vaut mieux que cela arrive maintenant mais le moral n'y est pas ! En parcourant la marina, il n'y a que notre bateau qui n'a pas de renfort sur les pontets pour empêcher qu'ils ne se resserrent. Grosse colère quand même ! Samedi après-midi, nous avons parcouru les magasins d'outillage pour avoir des rivets et de la barre d'inox pour renforcer les pontets, travail que nous ferons dimanche matin aidés par Alain, Jean-Claude et René.
Aujourd'hui lundi, nous avons pris contact avec le chantier ALUBAT. Une solution sera vite trouvée grâce au professionnalisme et à la gentillesse de ce chantier. Nous avons réellement fait le bon choix en choisissant un OVNI ! A aucun moment, Alubat ne nous a laissé tomber.
La soirée est des plus agréables, une dernière petite photo de famille avant de partir. Nous repartons mardi matin, destination Jacaré.
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Nous allons passer l'Equateur, changer de continent pour découvrir un nouveau pays, le Brésil... | |
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Mais il faut d'abord traverser l'océan | |
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