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Deux fois la France en superficie, environ 10 millions d'habitants, la Bolivie doit son nom à Simon Bolivar qui rédigea lui-même sa constitution en 1825.
La capitale est Sucre qui se prononce Soucré. C'est la capitale constitutionnelle et le gouvernement siège à La Paz. Nous avons posé la question aux habitants des 2 villes et à chaque fois, la réponse était Sucre.
Président : Juan Evo Morales Ayma,
Langues : espagnol et langues indiennes (aymara et quechua), Religions : 95% de catholiques, 5% de protestants,
Décalage horaire : GMT - 4 h (France, horaire été, - 6 h).
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Monnaie : le Boliviano, 10 bolivianos = 1 €
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| L'actuel drapeau de la Bolivie date du 30 novembre 1851, les armes du pays sont en son centre. Il est composé de 3 bandes signifiant pour :
- le rouge, le sang perdu par les combattants ayant protégés le pays,
- le jaune, la richesse minérale et les ressources naturelles,
- le vert, la richesse de l'environnement naturelle et de ses nombreuses plantes et fleurs.
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En Bolivie, on distingue trois régions géographiques très marquées :
- le Haut-Plateau de l'Altiplano est le plateau le plus élevé du monde après le Tibet, avec une altitude moyenne de 3800 mètres. C'est sur ce plateau que se trouvent les villes de La Paz, Oruro et Potosi ainsi que le lac Titicaca.
- la région des Yungas commence sur les contreforts de la Cordillère Orientale d'où s'amorcent plusieurs vallées. C'est une région fertile dont l'activité est essentiellement agricole. On y trouve les villes de Cochabamba, Sucre et Tarija.
- enfin, les plaines Orientales au climat tropical, elles couvrent plus de la moitié du territoire. La ville principale de cette région est Santa Cruz.
Le climat en Bolivie varie beaucoup, la Saison sèche et froide va d'Avril à Octobre, celle des pluies de Novembre à Mars. À la Paz, la température moyenne est de 10°, celle de Sucre de 12°.
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Les distances n'ont pas la même signification en Bolivie qu'en France. Le pays est grand, le relief complexe où les routes deviennent parfois des pistes...
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Durant notre voyage, nous aurons la joie de recevoir un mail rassurant des quatre français qui ont eu la chance de ne pas prendre l'avion de Rio ! Cet avion leur avait été proposé mais ce n'était pas leur heure...
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De la frontière à Santa Cruz Jeudi 25 juin Nous décollons à 2 h du matin de Joao Pessoa, escale à Sao Paulo, et atterrissons à Campo Grande à 11 h locale (1 heure de moins). Le ciel est couvert et la température plus fraîche. Après déjeuner, nous partons pour 6 heures de trajet en minibus Jumper pour rejoindre la ville de Corumba à la frontière. Nous empruntons la même route que nous avions prise pour aller au Pantanal. Le temps de trouver un hôtel et après un repas de pizzas "à volonté", même au chocolat, aux fruits... inutile de dire que nous dormirons à points fermés !
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Le lendemain, nous faisons notre "sortie" à la Police Fédérale en ville et 7 km plus loin, notre "entrée" en Bolivie. Quijaru est la première ville, nous voyons tout de suite le changement de pays ! Nous achetons nos billets à la gare ferroviaire, le train part à 12 h 45 pour arriver à Santa Cruz 660 km plus loin en 21 heures... Surtout ne faites pas comme nous, ne prévoyez rien pour manger car c'est incroyable toute la nourriture qui peut circuler dans ce train, véhiculée à chaque petit arrêt par une foule qui n'arrête pas de faire des allers retours dans les compartiments !
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Jocelyne, une marchande ambulante, est intriguée par le jeu de UNO et restera à côté de moi, le temps que je lui apprenne les règles du jeu. A 20 h, arrêt de 30 mn à la ville de Roboré où nous ferons la connaissance de Félix, gentil mercenaire et où nous dégusterons des brochettes de "pollo" (poulet). Le voyage sera long. | |
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Santa Cruz, 430 m d'altitude
Samedi 27 juin Nous arrivons à 9h30 fatigués. Une personne avec un masque nous accoste pour nous demander seulement notre nom de famille qu'elle inscrit sur un formulaire et nous prévient qu'en cas de symptôme grippal, les soins seraient gratuits !
Nous trouvons un hôtel pas loin de la gare, la ville est très bruyante avec des concerts de klaxons.
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| L'après-midi, ballade dans la ville avec la place du 24 septembre pour centre, puis nous achetons nos billets pour demain à la gare routière pour la "capitale" de la Bolivie.
Les gens ici ne sont pas du tout accueillants comme au Brésil.
L'hôtel reste moyen, excepté la façon de présenter le lit qui demande tout de même plusieurs minutes. Pendant ce temps là, les cafards courent toujours... |
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Dimanche 28 juin Nous prenons un taxi qui nous trouvera un super endroit pour tuer le temps en attendant l'heure du bus, la ville est "tellement" intéressante. Il nous dépose tous les 7 (les enfants dans le coffre !) devant l'Hôtel Tajibos, 5 étoiles, pour déjeuner autour d'un excellent buffet. |
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Mais le temps passe, il est temps de prendre notre bus pour la ville de Sucré, nous partons à 17 h et devons arriver demain vers 9h30.
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Sucre, 2700 m d'altitude Sucre vient du nom du Maréchal Antonio José de Sucre, libérateur au côté de Simon Bolivar.
Hier soir, la nuit est vite tombée, nous n'avons pas bien dormi, il fait plus froid. Nous avons vite laissé la route bitumée pour la piste, bravo aux chauffeurs de rouler dans de telles conditions. Un premier arrêt dans un endroit un peu hors du temps, puis des pauses "pipi" tout simplement dans la nature...
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| Au petit matin, le paysage a changé.
Arrivés à la gare routière de Sucre, nous voyons un des chauffeurs sortir de la soute à bagage où il avait établit sa couchette !
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La ville est plus jolie que celle de Santa Cruz mais quelle pollution avec les gaz d'échappement ! Une manifestation attire notre attention, les costumes sont riches en couleurs.
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Mardi 30 juin Journée bien remplie, nous visitons le musée la Recoleta où un mirador offre une jolie vue sur la ville, puis le Castillo de la Glorieta et terminons par le Parque Cretacico. |
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La ville de Sucre est née à la Recoleta, ce couvent des Franciscains fondé en 1601.
Tour à tour couvent et musée, il a également fait fonction de caserne et de prison. L'endroit n'a pas perdu de son charme, cela donne l'impression que des cavaliers vont arrivés au galop dans la cour...
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| En traversant un des 4 patios, on accède à un jardin où l'on peut admirer un énorme cèdre, âgé de 1300 à 1400 ans. On l'appelle "l'arbre millénaire" déclaré monument historique en 1956 !
On se laisse tenter par des petits achats, de quoi redonner un peu de couleurs à l'intérieur de Daam dour. |
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| A 7 kilomètres de la ville, nous visitons le Château de la Glorieta, un édifice construit à la fin du XIXème siècle et mélangeant beaucoup de styles. Ca change un peu des visites d'églises mais quand on a vu les châteaux de la Loire...
En tant qu'étrangers, nous bénéficions d'un tarif "préférentiel" qui peut être jusqu'à 8 fois plus cher que celui d'un bolivien auquel il faut ajouter un second ticket payant pour prendre des photos ! |
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| | Un endroit très intéressant à visiter : le Parque Cretacico avec un total de 332 différentes sortes d'empreintes de dinosaures carnivores et herbivores. Sur une paroi hollywoodienne, on aperçoit les traces de pas. Les maquettes sont parfaitement bien réalisées et Yan, le passionné, sait de quoi il parle, pas besoin de lire les pancartes, il connaît les noms par coeur ! Et pourquoi ils avaient des petites pattes devant, c'était pour conserver leur équilibre. |
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Mercredi 1er juillet Nous prenons le bus vers 10 h, environ 3 h suffiront pour rejoindre la ville de Potosi. Les bagages sont descendus avec des cordes qui parfois ne tiennent pas bien...
Une fois dans le bus, une personne nous fait payer une taxe de terminal de bus !
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Potosi, 4060 m d'altitudePotosi fut aux 16 et 17èmes siècles la ville la plus peuplée au monde. Les conquistadors espagnols y découvrent les plus grands filons argentifères d'Amérique dans le "Cerro de Potosi", la montagne qui domine la ville. Ils en firent rapidement ce que l'on considéra comme le plus grand complexe industriel au monde au 16ème siècle. L'activité ne diminua qu'à partir de l'indépendance du pays au début du 19ème siècle. Ce furent plusieurs millions de travailleurs qui se succédèrent dans les mines, indigènes et esclaves amenés d'Afrique, sous la surveillance et la surexploitation des colons. |
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La ville nous plait tout de suite, classée sur la liste du Patrimoine Mondial, avec son centre historique bien conservé, ses innombrables balcons et ses rues étroites témoins de son passé colonial. C'est là que je commence à avoir des maux de tête dus à l'altitude. Nos déplacements sont plus difficiles à cause du manque d'oxygène. Il fait froid, on rajoute des couches, nous achetons des polaires et des bonnets ! |
| Nous arrivons à l'hôtel Jérusalem. Nos questions sont désormais plus "détaillées" : y a-t-il des douches "chaudes", du "chauffage", au petit déjeuner : du chocolat "chaud avec du lait"? On anticipe !
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| "Le ciel possède le bleu le plus beau du monde" dit-on ici.
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Le froid sec des Andes boliviennes pince les joues. Ici, les faciès sont cuivrés, ronds, authentiques. Les joues des enfants, comme congestionnées par le sang, révèlent un rouge cramoisi. Sans même prononcer un mot tous ces visages parlent, traduisent des traditions, la dureté de la vie. Les femmes sont vêtues de longs jupons pour se protéger du froid, elles peuvent parfois en superposer jusqu'à six pour résister aux températures souvent négatives. Coiffées d'un chapeau melon, les cheveux tressés et longs jusqu'au bas du dos, elles transportent à l'intérieur d'une manta (tissu multicolore traditionnel servant au transport) les quelques produits à vendre le long des trottoirs ou au marché.
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Casa Real de Moneda L'après-midi, nous visitons le musée de la monnaie très intéressant avec un guide parlant français. Un grand et magnifique bâtiment reconstruit en 1759 abrite de nombreuses salles : art religieux, peintures, sculptures de la civilisation Tiwanaku, mineraie, etc. Les parties les plus intéressantes sont celles qui nous ont permis de prendre la mesure du travail de fabrication de monnaie de l'époque : machines à laminer, presses, balances, coffres, pièces d'argent originales...
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| Dans la soirée, nous ferons l'agréable connaissance d'Anna à la cafeteria du musée avec qui nous passerons une très bonne soirée en ville. Demain, nous allons visiter la mine. |
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| On dit qu'un jour, un paysan perdu sur la montagne, alluma un feu pour se réchauffer. La chaleur fit fondre le minerai d'argent en surface...
La montagne a perdu 500 mètres en 500 ans à cause des explosions et de son exploitation.
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Notre guide sait de quoi elle parle, son père (60 ans) et son frère travaillent dans la mine. Nous enfilons la tenue et allons acheter 2 petits sacs contenant bâtons de dynamite, détonateur, feuilles de coca et gâteaux secs pour offrir aux mineurs. Puis nous grimpons avec un petit bus, le chemin que beaucoup parcourent à pied chaque jour.
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Depuis plus de 400 ans, elle aurait fait huit millions de morts. Son surnom en dit long : "La montagne qui mange les hommes vivants". Mais la mine est pour un grand nombre, la seule opportunité d'emploi, près de 10000 mineurs y travaillent encore dont plusieurs centaines d'enfants (l'âge minimum est en principe de 12 ans).
Tous les jours, ils s'engouffrent dans les galeries aux profonds abîmes du Cerro Rico (littéralement : riche colline) la montagne d'où l'on extrait le minerai. L'argent s'y fait rare. On y extrait encore de la façon la plus archaïque le zinc et le plomb. Par d'étroites galeries étayées de bois, accessibles pour certaines uniquement en rampant, on pénètre dans les entrailles de la montagne. Après avoir franchi l'entrée un rituel s'impose : l'offrande au Tio, le dieu de la mine. Quelques feuilles de coca et un peu d'alcool (à 96°, nous avons "essayé" de le gouter !) lui quémandent la protection des mineurs et un travail prospère.
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| C'est à la barre à mine, à la dynamite et au marteau-piqueur que l'on taille la roche à une température ambiante qui peut aller jusqu'à 45 degrés sur la plateforme à 300 mètres. Pour couper la faim et stimuler l'effort physique, les mineurs chiquent des feuilles de coca mélangé à de la cendre aromatisée. Plus tard, de fortes explosions résonnent et une épaisse fumée chargée de poussière remonte par les tunnels rendant l'air irrespirable. Puis des brouettes ou des wagonnets poussés par des hommes arc-boutés et usés, transportent à la surface les morceaux de roche. Si les mineurs échappent aux effondrements, c'est la silicose qui les perdra. |
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un filon d'argent à quel prix ? | |
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Quelques chiffres donnés par notre guide : 46 coopératives pour environ 10000 personnes, 1 accident par jour, 3 morts par mois (parfois dues au gaz mortel, l'oxyde de carbone), 40 bolivianos (4 €) par jour pour 12 heures de travail. Un mineur arrive à consommer 380 g de coca par semaine représentant 12 % de son salaire. On peut travailler 7 jours sur 7. Les mineurs ne sont pas salariés, ils achètent la dynamite, leur matériel. Les gains : 50 % pour la coopérative, 50 % pour le mineur. Tous les jours à midi, la mine est évacuée pendant une heure, c'est la pause "dynamite".
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triage des minerais à la lumière de la lampe frontale | |
| | Tio |
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Mère Terre | |
| | | 40 ans passées dans la mine et pas encore droit à la retraite |
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Les femmes sont interdites dans la mine car Tio, le dieu de la fertilité, pourrait tomber amoureux d'elles et ne s'occuperait plus du filon.
Citation d'un mineur : "Encore une dose de coca et avec l'aide de Tio, j'aurais bientôt fini ce travail infernal. Dieu merci que j'ai la coca sinon je ne pourrais jamais survivre ! "
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Nous passons une heure dans la mine, ça sent la poussière et la dynamite, on manque d'air. En sortant, j'éclate en sanglots tellement l'émotion a été forte devant tant de misère. Je dis à la guide notre honte de venir en "touriste" mais elle m'explique que depuis qu'il y a des visites dans la mine, cela a amélioré un petit peu la vie des mineurs. C'est vrai qu'à aucun moment, nous n'avons eu un regard de reproches dans leurs yeux, au contraire, ils étaient contents qu'on s'intéresse à eux. A la sortie, des enfants accourent vers nous pour vendre leurs collections de minerais.
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En soirée, nous allons au petit resto d'Anna, maître Christophe doit lui montrer sa recette de crêpes. Plus tard, alors que nous prenons un verre, l'employée à la cuisine à l'étage hurle, la bouteille de gaz est en flammes. Christophe et Domi réagissent vite et parviennent à éteindre le feu, cela aurait pu très vite tourner au drame.
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Vendredi 3 juillet Nous visitons le couvent Santa Teresa, quel contraste après la mine, tant de richesses exposées pour avoir droit au paradis ? Il date de 1692 et appartient à l'ordre des soeurs carmélites. Le système de cloître, aboli en 1963 seulement, nécessitait toute une organisation militaire pour que les soeurs puissent subsister en complète autarcie dans un huis clos. Une fois entrée au couvent, elles ne pouvaient plus en sortir. Aujourd'hui, il est encore habité mais les conditions ont changé.
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| pour entreposer des plantes médicinales
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laquelle est la clé du paradis ?
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Vers midi, Ruth, une amie d'Anna, nous emmène en ballade à Tarapaya où se trouve un petit lac avec de l'eau à 30°, de quoi faire des heureux ! Le pique-nique surprise a même été prévu, nous passerons un très bon moment. |
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| | | | Samedi 4 juillet A midi, nous partons en bus pour la ville d'Uyuni, six heures de paysages magnifiques... On comprend mieux aussi pourquoi les bus ont des pneus tout terrain ! Nous voyons de prés nos premiers lamas au cours d'un arrêt. Les 3 premières heures, le car est bourré à craquer. Dans le couloir central s'entassent des personnes qui ont du payer un ticket moins cher, les vieilles femmes s'accroupissent, on voit qu'elles ont l'habitude.
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Uyuni, 3600 m d'altitude La ville ressemble à une ville fantôme. Il fait très très froid, le soir à 22 h, la température est de -12° ! Nous dînons dans un restaurant glacial. L'hôtel de construction récente n'est pas bien isolé et nous aurons de la glace à l'intérieur des vitres de notre chambre au petit matin.
Mais le plus important est de voir le Salar situé à quelques kilomètres.
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Dimanche matin, nous partons avec le chauffeur Mélanio qui a un 4x4 de huit places. Un premier arrêt touristique nous permet de voir des maisons faites en sel. |
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| Arrivés sur le Salar, "GRANDIOSE ! ", on ne sait plus si on roule sur de la glace ou de la neige. Dieu que c'est beau ! Mais pour combien de temps ? En me documentant sur internet, j'ai lu un article qui montre une fois de plus, que pour se faire du fric, certaines personnes sont prêtes à tout... Allez voir l'article en cliquant sur le bouton jaune "voici le lien" situé à droite.
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Et voila qu'apparaît, comme "posée" sur le sel, l' Isla de los pescadores recouverte de cactus qui grandissent d'un mètre par siècle.
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Comme dirait Nicolas, la nature nous offre ce qu'elle a de plus beau...
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| | | | | des bulles en surface et pourtant, l'eau est froide
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Pour terminer cette balade, Mélanio nous conduit au cimetière des trains. Domi en profite pour faire un peu d'exercice. Même une fois le soleil couché, les couleurs sont encore là...
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Lundi 6 juillet Une petite visite au centre de la ville qui est un peu plus gai. Le ciel est toujours d'un bleu intense. Dans l'après-midi, nous allons voir un endroit où coulent des eaux chaudes naturelles. Les gens viennent laver leur linge, prendre des bains et laissent leurs déchets en partant. Cela me met en colère de voir les dégradations d'un site où la nature donne beaucoup. Je pense à la chanson d'Alain Souchon "Pardon", pardon la terre ! |
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| | l'eau est brûlante |
| | "bouillon de cultures"
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| | on voit de la glace à droite |
| | des vicuñas |
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Ce soir, nous quittons sans regret la ville d'Uyuni à 19h30, 11 h de bus pour arriver à La Paz. Nous sommes dans un shaker pendant les 5 premières heures. Dans le car, nous sommes à l'étage, juste devant et voyons le paysage dans les phares, après avoir gratté l'intérieur du parebrise à plusieurs reprises. On comprend mieux pourquoi on nous a distribué des couvertures. Un grand coup de chapeau aux chauffeurs !
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La Paz, 3600 m d'altitude (le centre ville) La plus grande ville de la Bolivie avec plus 2 millions d'habitants. Les quartiers résidentiels ainsi que la vieille ville s'étendent au fond de la vallée, tandis que les quartiers populaires et les bidonvilles recouvrent les pentes des collines qui cernent la ville. L'un des pics les plus élevés de Bolivie, le mont Illimani surplombe La Paz. On dit qu'elle est la "capitale" la plus élevée du monde mais ce n'est pas la capitale !
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Nous trouvons l'"hôtel SELECT", bien situé en ville et très correct rapport qualité-prix. Nous partons à la découverte de La Paz très animée avec ses jolis bus Dodge et ses rues artisanales colorées.
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| Visite intéressante au musée de la Coca. Le cocaier est originaire de l'Amérique du sud où on le cultive depuis très longtemps, ses feuilles sont mâchées, chiquées, et ont aidé depuis des centaines d'années les Indiens des Andes a supporter les dures conditions de vie de l'altiplano et les travaux forcés des colonisateurs espagnols. La cocaïne est extraite de ses feuilles. "Le mercredi 11 mars 2009, le président bolivien, Evo Morales, a mâché une feuille de coca lors d'une réunion de la Commission des stupéfiants de l'ONU à Vienne. Il a ensuite demandé que cette plante soit retirée de la liste des stupéfiants interdit."... |
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| | Mercredi 8 juillet Visite sur le site de Tiwanaku à 4000 m d'altitude. La civilisation la plus longue de l'histoire après celle des Egyptiens jusqu'à l'avènement des Incas au XV ème siècle. La mémoire collective retient les Incas comme la plus grande civilisation sud américaine mais le règne Inca ne dura que deux petits siècles.
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Le site est une zone archéologique toujours sous l'attention des chercheurs travaillant sur place.
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| Dommage que nous n'ayons pas bien compris le guide qui parlait un peu vite l'espagnol (ou l'anglais). C'était une très grande ville autonome qui maîtrisait bien, entre autre, l'agriculture avec l'irrigation. Dans une pierre du mur d'un temple figure un trou qui ressemble à l'orifice interne d'une oreille. La guide recule doucement jusqu'à une dizaine de mètres derrière ce mur, en parlant de moins en moins fort. Nous restons l'oreille collée au trou et entendons parfaitement ce qu'elle dit.
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Ce soir, Bernie s'est fait volé son sac à dos, posé juste à côté d'elle sur une banquette alors que nous regardons les messages sur internet dans le hall de l'hôtel. Une équipe de professionnels , 2 femmes demandent des prix à la réception, les 3 hommes font diversion et 10 mn après leur départ, on s'aperçoit du vol ! Gros coup au moral : plus de carte bleue (opposition faite tout de suite), lunettes de vue, espèces, etc... Mais cela ne nous empêche pas de passer une bonne soirée dans un restaurant assez sympa.
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Jeudi 9 juillet Nous allons en ville faire les formalités à l'Ambassade de France et Police touristique et en profitons pour découvrir des quartiers de la ville. |
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| Vendredi 10 juillet Nous partons à 8h30 en bus pour la ville de Cusco, située au | |
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