l'île de PORTO SANTO

    

Ile de Porto Santo

• Nous partons à 10h30 après avoir fait le plein de gasoil. Nous avons vu quelques dauphins. Le vent est au rendez-vous, les vagues " croisées " aussi, avec çà un petit mal de mer et c'est " génial ". Franchement, je me pose la question " qu'est ce qu'on fiche là avec cette monotonie, que de la mer et rien d'autre,  sincèrement je m'ennuie et trouve que le temps ne passe pas assez vite ". Domi est préoccupé de me voir comme cela et me dit qu'il faudra faire le point à notre arrivée mais je lui dis qu'il faut que j'extériorise. J'appréhende beaucoup la nuit qui va tomber et la fatigue qu'il va falloir gérer. Il faut toujours prendre garde aux gros bateaux qui passent et parfois anticiper et nous dérouter un peu pour leur passer derrière.  Il fait froid avec l'humidité et toujours le vent du Nord ! Et dire que nous voulions la chaleur et ne plus penser à s'emmitoufler, c'est gagné ! Pull, doudoune et ciré serons sur nous pendant 3 jours et 3 nuits, on a l'impression de baigner dans notre jus… Et puis la nuit est là, toute noire et sans lune mais les étoiles s'allument et on se sent moins seuls, cela devient même agréable. Jeudi matin le vent diminue et refuse nous obligeant à tirer un bord au large. Il nous faut réduire notre allure car nous ne voulons pas arriver à minuit dans un endroit inconnu. A 6h du matin, nous avançons au moteur à 3 nœuds mais route directe. Tout n'est pas négatif car nous passons la journée à nous reposer et mieux manger, nous commençons à nous amariner. La mer est devenue tellement calme qu'on a l'impression d'être passé des Pyrénées à la Bausse (creux de 6 m parfois) !  Vendredi, nous  apercevons le phare de Porto Santo vers 4 h du matin et les dernières heures seront longues. Le vent commence à grimper en arrivant dans la baie, un coup de VHF et une personne du port vient à notre rencontre pour nous guider. Plusieurs personnes nous aident à amarrer Daam dour avec des coups de vent à plus de 22 noeuds dans le port. Il est 9 h du matin, on est enfin arrivé et la vie est belle ! Formalités à la douane et à la capitainerie (réduction de 20 % avec STW, merci Harem de nous l'avoir signalé). Les montagnes sont là, désertiques et volcaniques. Une bonne douche et un petit dodo de 3 heures. Puis marche vers la ville qui est assez loin, le long de la grande plage de sable.

• Nous faisons connaissance avec Christian et Jean Michel du DIAMREK. Vous pouvez découvrir le site de Christian www.diamrek.fr Super cybercafé en ville où nous passons un bon moment avec nos petits amours. Vers 21h30, match rugby France Angleterre en différé, bonne ambiance au petit restobar à côté de la Marina ! Les bleus ont perdu… Nous terminons la soirée à 2h du matin dans Daam dour avec Diamrek autour d'un bon cognac…

• Cinq fois 25 mn de marche ! Visite de l'île avec un car décapoté pendant 2 heures.

• Départ de Diamrek, la marina se vide et nous ne sommes plus que quelques voiliers.  Après le Cyber, petit resto sympa avec marche digestive pour le retour !

• Journée maussade. Arrivée de Adagio avec 4 Bordelais super vivants à son bord.

• Soleil et ciel bleu, petit déjeuner dehors avec un petit cours de pêche par nos Bordelais qui n'ont fait que de manger du poisson depuis qu'ils sont partis de France !

• Tranquillé !!! On a téléphoné à la Marina de Calheta et ils ont de la place pour nous. Les Bordelais sont partis au mouillage. Nous récupérons  les papiers du bateau à la Marina pour partir tôt demain matin...