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Jacaré et ses environs

plus de 15 fois la France !

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Le Brésil est le pays le plus vaste et le plus peuplé d'Amérique latine. Avec une superficie de 8 547 400 de kilomètres carrés et une population de 184 millions d'habitants, c'est aussi le cinquième pays du monde par la superficie et par le nombre d'habitants. La capitale est Brasilia et non Rio !

Décalage horaire à Jacaré : GMT - 3 (France, horaire été, - 5 h)

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Monnaie : le Réal,  10 réal = un petit peu plus de 3 €.


Le drapeau brésilien a un grand losange jaune sur un fond vert.
  • Le vert représente les champs fertiles et les forêts du Brésil.
  • Le jaune représente sa richesse en or, qui est trouvé dans de nombreuses parties du pays.
  • Au centre du losange jaune, se trouve une sphère bleue, qui symbolise le ciel bleu marine qu'on retrouve d'habitude dans les régions tropicales du globe terrestre. Dans ce ciel, on retrouve les étoiles qui représentent la capitale du pays et ses États fédéraux. Actuellement, il y a 26 États et la capitale (soit 27 entités).
Au milieu de la sphère, il y a une bannière blanche avec l'inscription Ordem e Progresso, qui signifie "ordre et progrès". La disposition des étoiles du drapeau reflète celle du ciel de Rio de Janeiro le 15 novembre 1889 à 20 h 30, date de l'inauguration de la République.


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Un bon petit bout de chemin déjà parcouru...

Bom dia !

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  • Lundi 19 janvier 2009 !

Nous sommes accueillis comme des chefs ! Anne et Alain nous prennent en main.

Nous mettons Daam dour à sa place aidés par Philippe et Francis de la marina et les gens du ponton 1. L'après-midi, piscine et le soir, nous dînons à la marina avec pour commencer, notre première "caïpirinha" bien sûr !

Vous pilez du citron vert avec du sucre blanc, quelques glaçons et on recouvre de Cachaça, eau-de-vie brésilienne obtenue par fermentation du vesou, le jus de canne à sucre.
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Jacaré

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Nous sommes dans l'état de Paraiba, la partie la plus Est du Brésil.

Jacaré signifie crocodile qu'on ne trouve plus dans le rio Paraiba. Ces couchers de soleil sont réputés, au son du Boléro de Ravel.
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collecte du recyclable
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coucher de soleil de Jacaré
  • Mardi 20, formalités d'entrée au Brésil.

Toujours avec Anne et Alain du voilier Uhambo qui ont attendu notre arrivée pour se mettre en règle, nous prenons le petit train pour la ville de Cabedelo puis commençons le jeu de piste pour les 4 étapes : immigration, douane, police du port et sanitaire. Les Brésiliens sont très agréables et à midi, nous avons terminé. Un seul bémol, nous avons un contrôle sanitaire demain matin sur chaque bateau et nous sommes très surpris que nous soyons les seuls à la marina.


  • Mercredi 21 contrôle sanitaire !

Trois fonctionnaires arrivent nous inspecter. Uhambo est le premier, puis une demie-heure plus tard, c'est notre tour. Les points abordés : la réserve d'eau noire, les poubelles, la pharmacie, l'eau à boire, les carnets de vaccination. Aucune agressivité et on nous remet le document qui fait plaisir ! Pour terminer, ils se prennent en photo dans le cockpit de Daam dour, histoire d'avoir un petit souvenir.
L'aprés-midi, nous allons en bus à Jacaré-village. Nous ne prenons pas de photos car on nous a fortement déconseillé de se balader avec un appareil.

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  • Jeudi 22

Nettoyage de Daam dour qui en a grand besoin après sa traversée.
Laurence et Jean Claude du voilier Marie-Galante nous retrouvent pour deux jours à la marina. Ils arrivent de Natal et nous racontent leur aventure, celle qu'on n'aimerait surtout pas vivre.

Ce soir, apéro à bord. Il faut dire que depuis deux soirs, chaque bateau y passe et c'est à notre tour. Nous serons 13 dans le cockpit et encore il manquait deux personnes.
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  • Vendredi 23

Les voiliers du Rallye du Soleil sont au mouillage depuis quelques jours. Pour l'occasion, chaque matin, un minibus gratuit nous emmène au Carrefour de Joao Pessoa. C'est très pratique.

La soirée se passe à bord d'Uhambo, bien animée en éclats de rire.


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  • Samedi 24

Le temps passe si vite ! A 6 h, (il fait jour à 5h et nuit à 18 h) le cata "Lou" vient beacher à côté de nous. Domi s'occupe de l'entretien du moteur, moi, du linge. A midi, nous commençons à prendre l'habitude d'aller manger à la "cantina" situé le long du rivage. Pour un peu plus de 4 € pour 2 personnes, une assiette à volonté et une cerveja, inutile de faire plus.

Ce soir, deux équipages organisent une petite "caï" de départ sur le ponton 1...

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astucieux ! non ?
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la cantina
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sur la route de la cantina
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Cliquez pour agrandir l'imageLundi matin, nous retournons à Cabedelo pour mettre Daam dour "sous douane" car nous devons rentrer en France quelques semaines. Cela permet d'éviter une mauvaise surprise avec les taxes.

Les "mout mout" sont de retour ! Ce sont de très petits insectes, comme des petits moucherons mais ils arrivent à rentrer dans la moustiquaire et même nous piquent dans la journée.

Les jours passent tranquillement, chaleur, soleil, piscine, discussions sur le ponton...

Joao Pessoa

Cliquez pour agrandir l'imageMardi matin, nous prenons le train de Jacaré pour Joao Pessoa. C'est le même que pour Cabedelo mais l'un va à gauche, l'autre à droite, moyen de locomotion très sympa et peu cher, 0.40 € pour deux personnes un aller.

L'une des plus anciennes villes du Brésil, João Pessoa a été fondée en 1585 et possède un riche patrimoine architectonique, spécialement de belles constructions baroques, comme l'ensemble formé par l'église de Saint François et le Couvent de Saint Antoine.

Nous passons une partie de la matinée à essayer de trouver des filtres à carburant pour nos voiliers mais sans succès. Puis nous déjeunons dans un self "au kilo" : chacun se sert et fait peser son assiette. A la fin du repas, on paye au poids.

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Vers 13h, sous un soleil accablant, nous décidons de faire du tourisme !

Un vendeur de glaces nous indique le chemin pour aller visiter le couvent Sao Francisco. Le guide portugais parle assez doucement pour que nous arrivions à comprendre. La visite vaut vraiment le détour. Les plafonds sont recouverts de peinture d'origine, datant du 17 et 18ème siècle, sur du bois de jacaranda, beauté et conservation extraordinaire. Le jacaranda est un arbre originaire du Brésil, sorte de flamboyant.
le petit train à Jacaré

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deux amoureux, vendeurs de glace
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admirez les plafonds

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il est l'or, monseignor...
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la naissance, le mariage, la mort
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bientôt le défilé de carnaval !

Attraction de Jacaré...




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Tous les soirs, un peu avant 17h30, nous avons droit au Boléro de Ravel qui accompagne le coucher de soleil.
Nous étions surpris de voir autant de vie sur les terrasses avancées dans le rio. Je voulais savoir pourquoi cette musique était jouée chaque soir et l'explication très bien écrite nous a été donnée sur le site très connu du monde de la voile http://www.amelcaramel.net. Nous avons rencontré Patrick sur notre ponton à l'occasion du Rallye du Soleil.

Voici une partie de son article :
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Le Boléro du Gringo

"Jacaré, 17h30, le soleil va bientôt se coucher perpendiculairement à la rive du rio Paraíba sur l'horizon douillet de la végétation tropicale. Les neuf cents mètres de largeur du rio sont un miroir frisottant qui reflète toute la palette des roses du ciel. Sur la terrasse des trois bistrots plantés sur la vase de l'autre rive, plusieurs centaines de voyeurs viennent admirer le spectacle de Dame Nature.

Comme une fumée d'encens, les notes du Boléro de Ravel s'envolent en volutes légères hors du saxophone de Jurandy. Le cérémonial est parfaitement réglé, les trois bars distillent le thème répétitif au travers de baffles et Jurandy descend vers une pirogue en jouant le solo lancinant de la partition. Ta tadadant tadadidadidadant tadadant ...

Le vrai artiste est pourtant le piroguier. Se jouant du courant il fait pirouetter l'embarcation devant les terrasses puis entre les bateaux venus s'ancrer pour le spectacle quotidien. Debout dans la pirogue, tel un éléphant en équilibre instable, Jurandy barrit dans son saxo de longs mélos languissants. La mise en scène dure un bon quart d'heure. Le soleil fait tout son possible pour se coucher au plus vite et l'artiste rentre à quai pour compter la recette. Pourtant, si l'attraction est pompeuse et commerciale, son origine en est tout autre. Peu de gens la connaissent, même ici au Brésil.

En 1984, à Jacaré, Roberto – dit Gringo – possédait sur la rive un bistrot de pêcheur, métier qu'il exerçait d'ailleurs lui-même. Un matin, il vit arriver un petit voilier remontant le rio jusqu'à sa cabane. L'ancre mouillée, le navigateur rama jusqu'à terre et ils firent connaissance. L'escale devait durer quelques jours, elle dura six mois. Chaque soir, le navigateur hollandais passait le Boléro de Ravel sur son auto radio. Gringo apprécia la musique et pour sceller leur amitié, le hollandais lui fit cadeau de la cassette en partant. Gringo continua durant des années à passer la cassette dans son bistrot au coucher du soleil.

Avec les années, de plus en plus de personnes sont venus voir le coucher du soleil sur la rive. Le Boléro était devenu une institution. Lorsque Gringo donna son bistrot à sa fille pour s'installer quelques dizaines de mètres plus à l'écart de la rive, d'autres bars se sont ouverts sur le rio. Depuis dix ans, de gros moyens, un esprit mercantile et un saxophoniste malin ont eu raison de la cassette du Boléro.

Gringo a soixante-quinze ans, toujours vif malgré ses lunettes en forme de loupe, il se fend la poire en larges rires sonores suivis d'une bonne poignée de mains pour acter la rigolade. Malgré sa vue déficiente, il passe son temps à réparer des filets et tient salon dans son « Bar do Gringo » qui n'a même plus vue sur le rio.

Travailler, ne pas fumer, ne pas trop boire et une troisième épouse plus jeune sont les secrets de sa vitalité..."

J'essaie désespérément de mettre deux vidéos à la fin de la rubrique "la traversée de l'Atlantique" ! Le débit internet est faible mais je pense y arriver... J'ai voulu vous faire partager notre aventure et vous ai réservé quelques tranches de notre vie, alors de temps en temps, faîtes un petit retour sur ce chapitre...

Daam dour nous attend bien sagement....

Et oui, le site ne bouge plus car nous sommes en France. La santé de Domi est bonne, il a réussi ses examens ! Nous serons de retour à Jacarè mardi 24 mars dans l'après-midi...
Bien sûr, nous sommes heureux d'avoir retrouvé nos enfants, la famille et les amis mais nous nous sentons en "décalage". Les mois passés sur Daam dour ont du certainement nous changer (on a même trouvé Domi rajeuni), nous ne nous attachons plus aux mêmes choses, n'avons plus les mêmes valeurs. Nous ne sommes plus stressés et n'avons plus "d'urgence".

Nous avons eu des nouvelles de

  • Freya qui a traversé l'Atlantique pour Salvador de Bahia,
  • Chamicha et Taravana qui se trouvent à Ste Lucie dans les Caraïbes
  • Uhambo qui est maintenant à Rio...


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Nous avons retrouvé avec grand plaisir

  • Jean Claude et Laurence du voilier "Marie Galante" dans la région de Saint Malo et nous leur souhaitons de tout coeur de repartir bien vite sur les mers à bord d'un nouveau compagnon,
  • Jean Michel que nous n'avions pas perdu de vue et qui navigue sur son "Petit Scarabé 2" (équipier sur Diamrek rencontré en décembre 2007 à Porto Santo).
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Et puis quel privilège de manger
la bonne bûche faite par Papy Jean.
Et oui, comme nous n'étions pas avec eux
pour les fêtes, nous avons fêter Noël
le 19 mars !
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    Maintenant, il va falloir se mettre au "vert" en rentrant à Jacaré...

Jacaré, le retour...

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Lundi 23 mars, nous prenons le TGV à 14 h à St Pierre des Corps pour arriver 30 heures plus tard, le lendemain sur Daam dour vers 16 h heure locale.

Nous avions pris un vol avec GO Voyages, Joao Pessoa, Sao Paolo, Roissy pour 1900 € aller retour pour 2 personnes.
Cela commence à faire un bon budget pour revoir le pays.
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Avec la compagnie aérienne TAM, nous avions droit sans surtaxe par personne à 2 bagages de 32 kg, oui oui, ce n'est pas une erreur (conditions pour vol aller retour Brésil, pour un aller retour France, seulement 2 fois 23 kg par personne) mais pour nous chaque bagage pesait 23 kg et il faut déjà les soulever !

A Sao Paolo, pour le retour, la formalité de la douane consistait seulement à mettre le formulaire rempli dans une boîte, nous avons eu de la chance car des taxes sont perçues sur la valeur des marchandises qui circulent.

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Après presque sept semaines d'absence, nous nous rappelons encore du "digicorde" !


Il fait beau et chaud, nous recommençons à transpirer sans rien faire. Nous commençons à ranger le "peu" de bagages que nous avons ramené. Et puis le Boléro de Ravel nous annonce la fin de la journée...

Le lendemain, nous prenons le petit train pour Joao Pessoa où se trouve la "rodoviaria", gare routière. Au Brésil, tout le monde voyage dans des bus. Nous prenons les billets pour retrouver Ute et Alain sur Freya.  Nous partirons vendredi soir à 19h30 pour 14 h de car.
Alors, en route pour...
BAHIA


PARAIBA


mise à jour le jeudi 12 juillet 2012
site mis en ligne le 4 septembre 2008.
notre email daamdour@gmail.com