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le Siné Saloum

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L'estuaire des fleuves Saloum et Sine, au nord de la Gambie, est un dédale de plus de 200 îles recouvertes de mangroves, palétuviers, baobabs, fromagers, constituant un réseau d'innombrables bolongs où se mélangent l'eau salée et l'eau douce. 


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carte du Sénégal

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Djiffer

Nous sommes partis lundi vers 17h de l'anse d'Hann après une petite frayeur car la dérive ne voulait pas descendre et sommes arrivés mardi 1er avril au mouillage du village de Djiffer en fin de matinée. Ici, rien à voir avec Dakar, l'eau est chaude et très propre, l'air est respirable sans les odeurs de pollution de toute sorte. Nous apercevons le rivage (côté fleuve) avec deux plages et des mangroves, quelques maisons colorées avec un toit de paille.
Nous lavons Daam dour qui en a bien besoin. Je me baigne attachée par un bout car le courant est important. Domi fait du pain pour la 1ère fois, un délice !  Merci Franck (notre boulanger préféré de Mazières) pour les cours que tu nous a donnés avant de partir.
Avec Jacques et Adrienne, nous débarquons à bord de nos annexes. Les couleurs sont magnifiques, l'eau est très peu profondes, nous apercevons un petit troupeau de zébu qui longe la plage et un pélican. Puis nous regagnons ensemble Daam dour, nous arrêtons une pirogue et leur achetons 8 belles soles pour 2000 CFA.


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fabrication maison !
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plage avant d'arriver au village
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atelier mécanique



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séchage du poisson
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comme son nom l'indique
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toujours le sourire...
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village de Djiffer
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Cliquez pour agrandir l'image- Vendredi 4 avril Freya nous rejoint dans la matinée, quel plaisir de  revoir Ute et Alain ! Domi branche le 4ème panneau solaire. Vers 16h, nous débarquons pour aller au village de Djiffer qui se trouve à environ deux bons km. Nous quittons la piste pour marcher sur la très belle plage (côté océan) mais en approchant du village, il faut vraiment regarder où on met les pieds pour éviter les excréments d'humain ! Le village est très sale, nous avons un peu de recul à serrer les mains des enfants, morve au nez mais après quelques minutes, on s'habitue. Nous finissons notre visite par le coin du séchage du poisson et des coquillages. Malgré l'odeur un peu forte, le décor est très pittoresque. Vers 19h nous regagnons nos annexes qui maintenant flottent (marnage de 1,40 m en moyenne).

Cliquez pour agrandir l'image- Lundi 7 avril
Dès 8 h du matin, nous partons tous les six (Freya, Lambarena et Daam dour) en taxi brousse que nous avions commandé à la gare routière,  pour la ville de Mbour située entre Dakar et Djiffer. Le paysage est différent de ce que nous avions vu avant. Des plaines arides catapultées de baobabs sans feuille et ponctuées de villages de huttes aux murs de terre et toit de paille, la poussière rouge des pistes. Ute me raconte la légende des baobabs. A la création du monde, cet arbre ne voulait pas se soumettre à Dieu. Ce dernier le punit en le plantant à l'envers dans la terre. Quand il n'a pas de feuille, on dirait que les branches sont des racines à nues...
Après deux petites heures de route, nous arrivons à Mbour. Nous trouvons un petit hôtel avec les recommandations du guide du Routard, "village d'Eden". On nous montre nos chambres dans des petites huttes et il y a même une petite piscine. En tout début d'après-midi,  nous allons découvrir la ville à pied sous la chaleur brûlante.
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Le rônier, arbre élancé superbe avec son bouquet de palme à éventail


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Cliquez pour agrandir l'imageLe lendemain, nous partons à 8h30 pour  la réserve de Bandia à quelques km de Mbour. Puis à bord d'un gros 4X4 et en compagnie d'un guide, nous allons découvrir les animaux : autruches, girafes, rhinocéros, antilopes, écureuils, tortues, crocodiles. Le guide nous invite à descendre de voiture au pied d'un énorme baobab et nous raconte que les grios étaient enterrés à l'intérieur. Les grios étaient des troubadours qui racontaient l'histoire de leurs ancêtres. Il ne fallait pas les enterrer  dans la terre au risque de ne pas avoir de pluie, seules les personnes la travaillant pouvaient y prétendre. Sur le sol, il nous montre la trace qu'a laissé un piton pour rejoindre son nid dans la terre. Le groupe nous précédant l'a aperçu juste avant nous ! La ballade très agréable dure 1h 30.

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réserve de Bandia


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Cliquez pour agrandir l'imageNous regagnons l'hôtel. L'après-midi est étouffant, nous sentons le souffle chaud du vent sur nous. A 16 h, nous allons faire notre approvisionnement au supermarché bien achalandé à deux pas. Le taxi nous reprend à 17 h et nous allons avec Alain et Ute chercher leur commande de girafes et hippo en tôle de récupération superbement réalisées. Reste à tout "entasser" dans le taxi brousse avec des éclats de rire et nous rentrons sur Djiffer à 19h30. Christian de Diamrek nous apporte les annexes et nous rentrons sur nos bateaux difficilement avec la nuit tombée, le vent, le clapot et de l'eau salée dans l'annexe !

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On ne part jamais un vendredi ! On n'est pas superstitieux, cela porte malheur !

Pour nous vendredi noir le 11, Domi se retourne avec l'annexe à cause du vent et des vagues, le moteur ne fonctionne plus. Rinçage à l'eau douce, on verra plus tard...


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Dionewar

- Mardi 15
Le réveil sonne à 7 h mais nous sommes déjà réveillés, moi un peu anxieuse comme avant chaque départ. Nous entendons Freya qui léve l'ancre, ils partent pour la Gambie. Quand à nous, départ à 8h15. Nous suivons les waypoints sur le GPS et l'ordi. Ils deviennent de plus en plus rapprochés, attention aux bancs de sable. Nous tenons difficilement notre cap à cause du courant, nous baissons la dérive au maximum et mettons un peu plus de vitesse. A 10h, nous mouillons dans un endroit superbe à 30 mètres d'une jolie plage de sable fin. Un jeune homme, Lamine, nous attend sur le bord et nous donne des conseils. Nous allons nous rafraîchir à l'hôtel FRAM et nous laissons même tenter par un  déjeuner. Ce soir, nous invitons Jacques et Adrienne à dîner d'un repas de lottes que nous avions acheté la veille.


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trouvez le bel oiseau


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- Mercredi 16

Lamine nous attend à 10h et nous partons  découvrir le village de Dionewar à 25 mn de marche. Au passage, nous laissons du linge à laver. Il nous fait visiter cette petite ville de 6000 habitants puis nous propose d'aller manger un poulet grillé dans sa famille.

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papayes
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Cliquez pour agrandir l'imageNous avons beaucoup de chance car nous sommes chez l'un des 5  boulangers mais c'est le plus gros four (92 pains) à bois bien sûr. Nous assistons à la fabrication complète du pain, ils sont deux pour un travail de 7 jours sur 7. Ils font 3 sacs de 50 kg par jour et sont payés 2500 CFA le sac à diviser par deux ! (CFA : on ôte 2 zéros ce qui fait 25 F d'avant nos €)  De quoi se plaint-on en France... Le pain est cuit sur un lit de sable et les deux derniers pains réalisés se nomment le pain du boulanger auquel sont ajoutés du sucre et du beurre, un délice avec un petit goût brioché.
Le jour de notre départ, on nous a offert deux jolis "pains du boulanger" marqués "Domi" et Marie" à la pâte sur le dessus.  Trop gentil...

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Franck, cela ne te rappelle rien ?
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Cliquez pour agrandir l'imageVers 13h arrive notre repas sur pattes ! Il faut juste tuer le poulet puis le vider et le cuire ! 30 mn plus tard, nous partageons le mafé avec toute la famille, du riz avec une sauce arachide et un peu de poisson. Mariam est inquiète et a peur que nous trouvions le temps trop long. Alors, Mamor, le cuisinier, nous prépare des pralines délicieuses et nous l'aidons à éplucher les légumes. Nous passons de la boulangerie à la cuisine en regardant le repas se préparer. Finalement, on nous propose d'entrer dans leur maison pour manger le plat de poulet accompagné de frites, oignons, tomates et poivrons marinés, un régal, le problème est que nous n'avons plus vraiment faim à 16 h ! Mamor nous sert un jus de bisaps qu'il nous a préparé, ce sont des fleurs séchées d'hibiscus récoltées en décembre et qui peuvent se garder deux ans. On les jette dans de l'eau avec du sucre vanillé et au bout d'une heure, on a le 1er jus très rouge. On peut en faire un 2ème jus après. Nous quittons cette famille adorable et rejoignons les bateaux en charrette car Jacques ne veut pas marcher. Le vent est assez fort et a levé un clapot.
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Quelques jours plus tard, nous achetons un poulet que Mamor se propose de tuer et vider. Ensuite, il sort une éponge, un tube de "Génie sans frotter" et le fait mousser entièrement ! Je lui dit "STOP" mais il nous "rassure" en m'expliquant que c'est pour tuer les microbes. En arrivant sur Daam dour, je le passe sous l'eau  et le brûle mais il y a toujours une petite odeur de lessive ! Il était quand même bon cuisiné en cocotte...



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la cuisine



au menu : poulet
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noix de coco



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                                                                  .... Et maintenant, la

LA CASAMANCE


LE SINE SALOUM


mise à jour le jeudi 12 juillet 2012
site mis en ligne le 4 septembre 2008.
notre email daamdour@gmail.com