
La Casamance se situe entre la Guinée Bissau et la Gambie, à l'extrême sud du Sénégal. Le fleuve qui lui a donné son nom irrigue la région sur plus de 300 km et est navigable jusqu'à Ziguinchor la principale ville.
Cette photo a été prise à Djilapao.
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 | |  | |  La noix de cajou, fruit de l'anacardier est utilisée comme friandise apéritif et dans l'industrie du chocolat. La pulpe de la pomme de cajou, très riche en vitamines C, sert à la fabrication de confitures et de jus de fruits mais aussi du "soum-soum", un alcool artisanal obtenu après fermentation de la pulpe et qui fait mal à la tête le lendemain ! |
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 | |  | | Les femmes font le maraîchage, la cueillette du sel, huîtres de palétuviers, coquillages, la transfor- mation du poisson et la préparation de l'huile de palme. |
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|  | |  | | Les hommes pêchent, construisent et entretiennent les habitations, récoltent le vin de palme appelé "bunuk". 300.000 litres de cet alcool sont produits chaque année. |
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 | |  | | Le riz avec 40.000 ha de rizières, plus de la moitié des terres cultivées en Basse Casamance, pour une production annuelle d'environ 50.000 tonnes est la culture la plus pratiquée. Viennent ensuite le mil, l'arachide, le maïs, le sorgho et le niébé. |
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|  | |  | | La région produit aussi beaucoup de fruits, la mangue est la plus cultivée. Nous en avons fait une cure, elles sont délicieuses. Sur les marchés, on trouve papayes, oranges, pamplemousses, bananes ... |
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 | fleur et fruit du baobab, les feuilles annoncent la saison des pluies |
|  | nivaquine |
|  | les noix de cajou viennent d'être grillées |
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au fond, le manioc |  |
|  | les fruits du rônier donneront à manger en octobre |
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- A l'embouchure des fleuves Saloum et Casamance, les estuaires salés sont bordés de forêts de mangroves et de palétuviers constituant un réseau d'innombrables bolongs (bras de mer) et de multiples îles. Les moustiques y sont nombreux et à marée haute tous les îlots de mangroves sont recouverts par l'eau salée.
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|  | les huîtres de la mangrove |
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 | avec un kadiandou... |
|  | ...on retourne la terre |
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 | on arrache les plans de riz |
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que l'on met en bottes |  |
|  | et que l'on repique dans les rizières |
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On ne regrette pas d'être restés à la mauvaise saison, les couleurs ont changé depuis mai, les villages se sont repeuplés pour les travaux d'hivernage. |
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 | crevettes tigrées, un régal |
| arbre à calebasses
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 Djilapao | Départ de Ziguinchor, après deux bonnes heures de moteur, nous arrivons à Djilapao. Daam dour est accroché à la mangrove, après débroussaillage au coupe coupe. En plus du mouillage principal, nous avons mis deux ancres sur le côté, une AV, une AR . Je me baigne dans le courant, l'eau est chaude et tellement salée (2 fois plus que la mer) que je flotte plus que d'habitude. Quel bonheur de tremper dans l'eau et regarder le soleil se coucher dans un calme absolu ! La nuit est parsemée de cris d'oiseaux et de sauts de poissons.
Petite anecdote, c'est à Djilapao que j'ai retrouvé ma liberté ! J'ai malheureusement perdu mon alliance dans l'eau en me douchant sur la jupe arrière. Impossible de la retrouver dans 3 mètres d'eau trouble...
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Nous allons faire notre premier échouage !
Nous arrivons sur la plage aux baobabs et pour la première fois, nous plantons l'ancre dans le sable et nous attendons que l'eau baisse. Puis nous tournons Daam dour parallèle à la plage pour le mettre plus au sec et commençons à le gratter. On dirait qu'il aime ça... Nous baignons dans l'eau chaude, sous le soleil, tout l'après-midi. |
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Djilapao, à gauche en mai, à droite en juillet... |
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|  | les feuilles de rônier protègent le bas des murs
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 | rizières asséchées (mai) |
| |  | le décor change début juillet ! |
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 | caméléon |
|  | martin pêcheur |
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les chèvres sont très petites ici |  |
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Nous partons pour le village de Botoeum à deux heures de marche de Djilapao. Le paysage est magnifique, la marche bénéfique. Nous déjeunons chez Nestor et continuons notre route pour le village d'Affiniam à une heure de route. Nous dormons au campement dans la case à impluvium, case circulaire avec cour intérieure qui récolte les eaux de pluies. De petites chambres sont réservées aux toubabs (homme blanc !) de passage moyennant 3000 CFA par personne, dépaysement garanti ! J'ai l'impression que des insectes me courent dessus dans la nuit et il fait très chaud. Les chauve-souris piaillent jour et nuit… |
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 | nid de mange mil |
|  | termitière |
| fourmillière |  |
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case à impluvium |
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 | joli barrucada, bravo Domi ! |
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 | CHAMICHA |
| NADIR l'opposé du zénith |  |
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Récupération de l'eau, un dimanche après-midi, en quelques heures, nous avons rempli notre cuve invention de Domi avec un morceau de tuyau qui fait rigole, astucieux non ! |
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  Ziguinchor
Pour aller sur internet depuis le mouillage de Djilapao, voilà une des pirogues que nous prenons, il faut compter 75 mn quand tout va bien. Je parle de la pirogue du fond bien sûr !
Ici, les gens vous disent souvent "bonzour, ça va ?" et en Diola, "Kassoumaye" auquel il faut répondre "kassoumaye kep" |
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 | de gauche à droite, Bernard, Mamadou le piroguier, nous deux, Jean Claude et Chantal |
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Ouzin (en bas sur la photo de gauche) avec sa famille quand il nous avait si gentiment invité à dîner en mai. C'est quelqu'un de bien, qui a un grand coeur et sur qui on peut compter. Nous ne l'oublierons pas... |
|  | Ouzin à droite, avec son frère |
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Amis voiliers, on vous le recommande pour tout un tas de petits services, il suffit de le demander au débarcadère des pirogues.
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Pour se rafraîchir, plage ou piscine ? |
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 | |  | | La liaison maritime Ziguinchor Dakar porte le nom d'Aline Sitoé Diatta, une héroïne de la résistance casamançaise née à Kabrousse. Elle lutta contre la colonisation française, en réclamant le droit des Diolas à vivre en paix sur leurs terres et en boycottant la culture de l'arachide imposée par les français jusqu'à son arrestation en 1943. Morte en 1944 pendant son exil en prison Aline Sitoé Diatta est devenue le symbole de la résistance de la Casamance contre toutes autorités étrangères. Ce bateau est trés confortable, nous l'avons pris fin mai. |
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La pensée du jour de Bernard : "les vacances, c'est pour les gens qui travaillent, nous, on n'y a pas droit" !
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Mouillage à Ziguinchor, amarrés au quai du port de commerce avec Chamicha |
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La saison des pluies, appelée l'hivernage, s'étale de juin à octobre. C'est à Ziguinchor qu'il pleut le plus ! C'est aussi la saison des moustiques et des mouches...
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Pour calmer les démangeaisons, "bite away" mais ça chauffe ! (50 °) |
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Le Paludisme (ou malaria en anglais) est malheureusement encore une des grandes faucheuses de notre planète : plus de 2 millions de morts par an, près de 600 millions en crises régulières. On n'est jamais à l'abri, même bien informé. L'ennemi public N° 1 est la famille des moustiques anophèle. Une seule piqûre d'une anophèle porteuse suffit. La bestiole est sournoise, le vol de l'anophèle est silencieux, sa piqûre est indolore et elle ne pique que la nuit.
Nous dormons sous une moustiquaire imprégnée, en mettons aussi aux hublots et dans l'entrée, branchons chaque soir dans la prise 12 volts un diffuseur et nous aspergeons de repellent (lotion anti-moustiques) mais on n'arrive toujours à se faire piquer.
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voyez les gros nuages et devinez les orages ! |
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les coupes dans le vent ! |  |
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Comité de réception à l'aéroport de Ziguinchor |  |
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mardi 26 août, belle journée les zamis ! |  |
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 | et oui, on est bien au port de commerce |
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Il devra charger une cinquantaine de containers pour l'Inde avec des noix de cajou et de la ferraille. On se trouve tout petit à côté !
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Zig by night |  |
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 | rue Javelier |
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Pas si facile de circuler dans les rues de Ziguinchor
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|  | un dimanche après-midi à Zig |
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 | l'entrée du marché un dimanche |
|  | Il suffit juste d'y croire ! |
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 | trouvez ce qui manque ! la photo n'est pas nette car elle est volée
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clin d'oeil à notre fille ! |  |
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pas frais mon poisson ?
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|  | les cigognes
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|  | les aigrettes |
|  | les pelicans |
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| Visite à la ferme des crocodiles, heureusement qu'il y avait de jolies fleurs à voir... |
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il n'est pas beau mon Capitaine ! lors d'une visite d'un cargo au port de commerce |  |
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Un matin, le gardien du port qui s'appelle "Vieu" nous appelle pour donner un cadeau à Daam dour et Chamicha. Bien emballés avec du papier cadeau, nous avions chacun un vêtement en batik, les hommes une jolie chemise et nous une robe. Cela nous a un peu gêné car il n'a pas beaucoup de moyen mais il était tellement heureux de nous l'offrir... |
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|  | |  | | J'ai tué nos deux premiers cafards dans Daam dour ! Ils ont du rentrer en volant car on lave les fruits, légumes, on laisse les emballages dehors et toutes les denrées sont dans des boîtes hermétiques. |
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 Nous sommes en Casamance depuis début juillet. Toujours des petits problèmes de santé, à commencer par moi avec un joli panaris à l'index gauche (pas à l'ongle mais la phalange interne près de la paume), je n'arrive pas encore à plier complétement le doigt. Je n'ai pas échappé à la "tourista". Les piqures de moustiques s'infectent trop vite car on les gratte, on se promène avec des tas de pansements. Et puis, à Ziguinchor, une bonne grippe avec mal de gorge et fièvre pendant 4 jours, j'ai vite refilé le microbe à Domi qui a pris la relève avec presque 40° ! Pour finir, un matin, un coup de vent, Domi retire des portes qui flottent entre le quai et Daam dour et récupére un lumbago. Il est temps de voir d'autres horizons...
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  Cap Skirring Quelques touristes du Cap ! et oui le club MED est fermé en ce moment... |
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 | deux clandestins démasqués !
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|  | fromager de Djembering bois pour faire des pirogues |
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frontière avec la Guinée Bissau |
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la pêche à l'épervier au Cap Skirring |
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Toujours pas facile de résumer...
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| Nous quittons Ziguinchor car Daam dour a vraiment besoin d'un antifouling ! alors "retour à Dakar" pour la suite du voyage | |
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